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jeudi 7 mai 2015

Burkina : des journalistes formés sur le code minier



(Crédit photo : Oxfam Sénégal)

En relation avec la campagne 1% du revenu de l'or pour le développement local, menée par Oxfam et ses partenaires au Burkina, une vingtaine de journalistes ont été formés ce mardi 5 mai à Ouagadougou, sur les enjeux du secteur minier.
Les média, acteurs incontournables de par leur rôle de dénonciation et de dissémination de l'information, sont mis à contribution dans cette campagne. Les différentes communications se sont appesanties sur le contenu du code minier, qui, selon les intervenants, devrait tenir compte des «exigences de l’heure » et des « aspirations du peuple ».
« Il est temps que le code évolue, car, l’ancien texte qui date de 2003, visait à attirer les investisseurs. Aujourd’hui, le Burkina est un pays minier ; on n’en est donc plus là et revoir le texte est tout à fait justifié », argumente, Jonas Hien, Secrétaire Général de l’ONG ORCADE, partenaire d’Oxfam au Burkina Faso.

(crédit photo : Oxfam Sénégal)

Pour sa part, Nadine Kone, coordinatrice régionale du programme Industries Extractives à Oxfam, a relevé la portée de la mobilisation de la société civile dans cette campagne. « Les richesses du pays doivent profiter aux populations », affirme-t-elle, avant d’insister sur l’importance pour les pays de se conformer aux directives de la CEDEAO relatives aux industries minières.
Les exposés étayés avec force arguments par la société civile, ont édifié les journalistes, qui se disent plus à même de cerner désormais les enjeux politiques, diplomatiques, économiques et sociaux de l’exploitation minière au Burkina Faso.

« Nous avons été vraiment édifiés sur beaucoup de sujets et d’enjeux sur le secteur minier et surtout le lot d’injustice que tout cela entraîne », explique, Souaibou Nombré, correspondant du quotidien national, Sidwaya, dans la région du Dori.


(Crédit photo : Oxfam Sénégal)

Selon le chronogramme du parlement de transition, le vote du texte devrait intervenir vers la fin du mois de mai. En attendant, Oxfam et ses partenaires de la société civile burkinabè multiplient les initiatives en vue de l’adoption de ce code révisé avec un pour cent (1%) des revenus de l’or en vue du développement local, pour le « bien du peuple burkinabè ».
Dans cette perspective, la société civile a déjà organisé des rencontres avec les députés, une conférence publique sur les enjeux de cette loi. La campagne média se poursuit sur les radios, les télévisions et dans la presse écrite, de même que sur les plateformes digitales (‪#‎Juste1Pourcent‬ ; ‪#‎MinesAlerte‬).

Fort des retombées des différentes réunions avec la société civile (Publiez Ce Que Vous Payez notamment), des membres du parlement se sont rendus récemment sur les sites miniers pour toucher du doigt les réalités des populations. Des sources bien introduites dans les arcanes du parlement de transition susurrent que les députés ont été « très touchés » par la « paupérisation » des populations de ces régions visitées.

Source : Oxfam Sénégal

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