Nous sommes pour le vote au Parlement d'1% du chiffre d'affaire annuel des sociétés d'exploitation minières au Burkina-Faso #MinesAlerte #BurkinaFaso

Coalition Publiez Ce Que Vous Payez

Les principaux acteurs de la lutte tiennent une conférence sur le sujet. Ils exigent 1% des revenus de l'Or pour les populations du Faso.

Notre campagne est légitime

L'argent de l'Or doit servir à sortir les populations Burkinabè de la misère quotidienne.

Le travail de l'Or

Au Burkina, tout le monde est impliqué dans les exploitations minières. Toutefois, aucun véritable projet de développement ne vient au secours de ces populations démunies.

Quelle couverture géographique pour l'Or

Les mines abondent dans le pays et sont régulièrement dispersées dans les diverses régions. A quand la redistribution égale de la mane aurifère?

Les exploitations ne bénéficient pas aux populations

Chaque année, des revenus exorbitants sont réalisés dans le secteur de l'Or au Burkina. Toutefois, l'espoir de retombées positives pour les populations s'éloigne de jour en jour.

L'Or doit briller au Burkina

La présente campagne dénommée Mines Alerte vise à soutenir le parlement Burkinabè dans l'adoption d'un code minier soucieux du développent socio-économique dans le pays.

L'or est de plus en plus présent au Burkina

L'or est devenu le premier produit d'exportation du Burkina-Faso.

Propos du Président de la Coalition Jonas Hien

"Ces multinationales, qui font d’énormes profits, ont opposé une résistance pour ne proposer que 0,5% en guise de contribution" Jonas Hien

Le code minier est favorable au investisseurs

Quatrième pays producteur d’or d’Afrique derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, le Burkina Faso connaît ces dernières années un boom minier à la faveur d’un code minier adopté en 2003 "favorable" aux investisseurs..

1% des revenus de l'Or pour plus de justice sociale

L’exploitation industrielle de l’or a rapporté au trésor public, plus de 190 milliards de F CFA en 2013 pour une production de 32 tonnes d’or.

lundi 27 octobre 2014

Burkina-Faso: Code minier en relecture au Parlement Jonas Hein appelle à la responsabilité des députés et des décideurs

Le code minier burkinabé est en relecture à l’hémicycle, et ce jusqu’en décembre. Une occasion qui a permis aux acteurs de la société civile de plaider en faveur des populations.


 
 
Le secteur aurifère est florissant au Burkina

C’est Jonas Hein, Président de la coalition du groupe “Publiez ce que vous payez-Burkina-Faso” qui montre la voie. Lors d’une conférence de presse organisée le 2 octobre dernier à Ouagadougou, M. Hein a appelé  “les députés burkinabé et les décideurs” à la  responsabilité dans l’adoption du code minier. Ceci, en votant au moins la redevance d’1% des revenus du chiffre d’affaire annuel des sociétés d’exploitation aurifères au Trésor public. Pour ce défenseur des droits des burkinabé, voter 1% comme revenu à la population permettra d’ “améliorer  les conditions socio économiques des communautés”. Avant d’appeler à une prise de conscience: “chacun doit sonder sa  conscience et prendre date avec l’histoire en vue de prendre la décision idoine dans cette lute exaltante pour le bien des communautés”.

Depuis 2003, la société civile du secteur minier lutte pour qu’une redevance juste des sociétés d’exploitation permette à la population locale de bénéficier également de la production de l’or. Pour info, le pays des hommes intègres se positionne au quatrième rang des pays africains producteurs de cette précieuse ressource avec 32000 tonnes d’or produits en 2013.
Pour cette campagne, des pages ont été créées sur le web pour porter haut, la voix des populations locales.

Image de couverture de la page Facebook : Publiez Ce Que Vous Payez


Image de couverture de la page Twitter : @MinesAlerte



Et des hashtags ont été également mis en place pour canaliser la sensibilisation comme on peut le constater sur ces posts extraits de twitter.


Tweet!!



Damien Lacoste

Burkina-Faso, #MinesAlerte et #Juste1pourcent officiellement lancés pour un code minier juste

Depuis des années, la société civile du secteur minier burkinabé multiplie les actions pour que les revenus de l’or profitent à la population. Au moment où le code minier actuel est en relecture au Parlement et ce, jusqu’en décembre, les acteurs se mobilisent pour porter haut la voix de la population. Et quand le web est mis à contribution...., voici ce que ça donne. 






#MinesAlerte, #Juste1pourcent. Vous entendrez parler souvent de ces hashtags sur la toile en ce quatrième trimestre 2014. Des mots clés qui font référence à la lutte que mène la société civile burkinabé pour plus de transparence dans la gestion des ressources minières. En effet, le Burkina-Faso est le quatrième pays africain, producteur de l’or. En 2013, 32 000 tonnes d’or ont été produits. 

Pourtant, la population locale ne bénéficie pas des revenus de cette production. Une faute liée à la mauvaise gestion de ce secteur. Au nombre des facteurs qui expliquent cette mauvaise gestion, figure la redevance des sociétés d’exploitation de ces ressources. Selon les recoupements, “les sociétés d’exploitation jouent sur leurs contacts” pour faire voter dans le code minier en relecture, 0,5% des revenus de leurs chiffres d’affaires annuel comme redevance au développement local. Un chiffre jugé insuffisant par la société civile regroupée au sein du groupe “Publiez ce que vous payez-BF” qui demande juste 1% pour le bonheur de la population.

Au moment où le code minier est en relecture au Parlement, les sensibilisations vont bon train sur le terrain pour que les 1% soient votés en faveur de la population. Le web est mis à contribution. Comme vous pouvez le constater en dessous, ces micro-messages qui se déchaînent sur la toile avec des hashtags précis: #MinesAlerte et #Juste1pourcent.

Campagne sur Facebook!!


Vu sur Twitter





Ces hashatgs permettront aux internautes qui soutiennent l’initiative pour le bonheur du peuple burkinabé de porter haut, la voix des sans-voix.
 
#MinesAlerte - HashTag de la campagne



#Juste1pourcent - HashTag de la campagne



Déjà, les abonnements aux pages sociales créées à cet effet augmentent quotidiennement en flèche. 


Vue sur les abonnements et tweets!!


Damien Lacoste

dimanche 12 octobre 2014

L'or doit briller au Burkina!

Bien le bonjour à vous,

Nous venons par ce billet vous présenter une nouvelle page, une page qui sera entièrement consacrée à un lobbying pour une cause panafricaine.


La coalition en action



Le monde de l’industrie extractive en Afrique souffre de transparence dans sa gestion. Les contrats miniers signés entre le gouvernement et les sociétés d’exploitation restent des accords qui ne respectent pas les règles de transparence. Dans la plupart des cas, ces contrats ne sont pas publiés et ce, malgré les efforts de la société civile. Conséquence directe, les populations ne bénéficient pas du fruit des richesses de leurs terres. Pis, elles sont les premiers à victimes de cela.
En Afrique par exemple, le Burkina-Faso est un pays riche en ressources minières. Le manganèse, le zinc ou encore l’or minent le sous-sol du pays des hommes intègres.

Parlant de l’or, le pays est classé quatrième en production sur le continent avec plus d’un million d’once produits par an. Selon une source du ministère des Mines et de l’Energie, l’exploitation industrielle de l’or a rapporté au trésor public, plus de 190 milliards de francs CFA en 2013 pour une production de 32 tonnes d’or. Pourtant, les populations ne bénéficient pas du fruit de ces productions.

Face à ce paradoxe, une dizaine d’organisations de la société civile locale avec à la tête, l’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) a lancé une campagne de plaidoyer pour une reconsidération du code minier burkinabé. Des efforts qui ont abouti, sans doute avec la volonté du gouvernement, à une relecture de ce code introduit au Parlement le 24 septembre 2014.  

Pour la coalition de la société civile, initiatrice de la reconsidération du code minier pour le bonheur des populations, le chiffre d’affaires annuel versé par les sociétés d’exploitation doivent passer de 0,5% à 1%. Raison pour laquelle, elle a appelé les députés à jouer pleinement leur rôle pour le bien des populations qu’ils sont censés représenter.

Cette page soutient la lutte qui couvrira la période de septembre jusqu’au mois de décembre 2014 ; laquelle période coïncide avec le vote d’un nouveau code minier à l’hémicycle burkinabé. Nous vous offrirons différents formats de papiers essentiellement consacrés au monde aurifère au Burkina-Faso. Des interviews, des vidéos, des commentaires, tout sera au rendez-vous pour deux mois de soutien à la société civile burkinabé regroupés au sein du groupe « Publiez ce que vous payez-Burkina-Faso ». 

Tous, pour l’adoption d’1% du chiffre d’affaires annuel des sociétés d’exploitation aurifère au Burkina-Faso. Ceci, pour le bonheur des populations locales. L’or doit briller aussi pour les populations burkinabé.

Damien Lacoste