Bonjour,
Nous avons fait de cette lutte, la nôtre depuis des mois sur le web. Ceci pour une bonne cause. Notre sous-sol, que ce soit au Burkina Faso que dans les autres pays africains est riche de mines. Lesquelles mines pourront permettre à nos peuples de sortir des affres de la pauvreté si les revenus de son exploitation sont bien gérées par nos gouvernants. Ce qui est plus préoccupant, ces mines ont une durée de vie limitée. Elles finiront un jour. D'où l'importance de la lutte pour que cela profite aux peuples autochtones à qui les terres ont été bradées pour exploiter ces mines. Nous vous proposons ici cet article. Lisez-la et vous comprendrez que la question minière commence par préoccuper sérieusement. Partagez et rejoignez-nous dans la lutte.
lundi 23 mars 2015
Sens et signification de la lutte pour un Code minier plus juste
09:00
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Des journalistes ont décidé
de mettre sur place un réseau de spécialistes s’intéressant à la
gouvernance minière sur le continent. C’était le 12 mars dernier à Dakar
lors d’un atelier de renforcement de capacités sur la gouvernance du
secteur minier.
Des journalistes prêts à s’intéresser à la question minière.
Un réseau de journalistes issus de
tous les organes de presse établis au Sénégal. C’est le pari que se sont
fixés des journalistes de la presse sénégalaise et internationale. En
formation le 12 mars sur la gouvernance minière, les participants
prévoient de mettre sur pied ce réseau pour informer efficacement
l’opinion sur la question minière.
« La presse nationale et internationale ne dispose pas suffisamment
d’informations et d’outils techniques pour collecter, analyser et
publier les données relatives au secteur minier, » a a expliqué d’entrée
Boubacar Tamba, Journaliste et membre du Comité national ITIE Sénégal.
C’est ainsi que la presse nationale et internationale exerçant au
Sénégal s’est familiarisé avec les mécanismes de renforcement de la
transparence et de la responsabilité dans le secteur minier. Un accent a
été mis au cours de cette rencontre sur les informations relatives au
cadre législatif et réglementaire minier de la CEDEAO. La finalité étant
de « redynamiser l’implication de la Presse dans la diffusion des
informations relatives au secteur minier » selon Hans Masro, Responsable
à la communication régionale d’Oxfam.
3,5 milliards de personnes vivent dans des pays riches en ressources
naturelles dans le monde. L’Afrique de l’ouest regorge beaucoup plus de
ces ressources. Ce qui en fait aujourd’hui une des destinations
d’investissement miniers la plus prisée. La plupart de ces pays devient
dépendant des revenus issus des mines. Mais force est de constater que
les populations des milieux d’extraction de ces mines ne bénéficient pas
des revenus de ces extractions. Un contraste qui se justifie par « le
déficit de politiques et cadre légal adéquats, la faible capacité de
négociation des Etats, le manque de transparence et de reddition de
comptes » selon Ahmadou Moustapha Aïdara, Président national du réseau
des élus locaux sur la gouvernance minière.
Face à cela, la société civile a mené plusieurs actions d’envergure.
C’est l’exemple d’Oxfam (initiatrice de la rencontre) qui a collaboré
avec la CEDEAO pour la refonte de la politique minière dans les Etats
membres de cette organisation communautaire ; la finalité étant de
parvenir à élaborer un Code minier régional.
Au Sénégal, 700 milliards de Fcfa ont été investis par l’Etat dans le
domaine minier entre 2009 et 2012. 3000 milliards d’investissement sont
attendus d’ici 2017. Le Sénégal exploite du phosphate, du calcaire, de
l’or, du zircon, de l’ilménite, etc.
(Source; FaceAfrique)
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