Bien le bonjour à vous,
Nous venons par ce billet vous
présenter une nouvelle page, une page qui sera entièrement consacrée à un
lobbying pour une cause panafricaine.
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La coalition en action |
Le monde de l’industrie extractive en Afrique souffre de
transparence dans sa gestion. Les contrats miniers signés entre le gouvernement
et les sociétés d’exploitation restent des accords qui ne respectent pas les règles
de transparence. Dans la plupart des cas, ces contrats ne sont pas publiés
et ce, malgré les efforts de la société civile. Conséquence directe, les
populations ne bénéficient pas du fruit des richesses de leurs terres. Pis,
elles sont les premiers à victimes de cela.
En Afrique par exemple, le Burkina-Faso
est un pays riche en ressources minières. Le manganèse, le zinc ou encore l’or
minent le sous-sol du pays des hommes intègres.
Parlant de l’or, le pays est classé quatrième en production sur le continent avec plus d’un million d’once produits par an. Selon une source du ministère des Mines et de l’Energie, l’exploitation industrielle de l’or a rapporté au trésor public, plus de 190 milliards de francs CFA en 2013 pour une production de 32 tonnes d’or. Pourtant, les populations ne bénéficient pas du fruit de ces productions.
Parlant de l’or, le pays est classé quatrième en production sur le continent avec plus d’un million d’once produits par an. Selon une source du ministère des Mines et de l’Energie, l’exploitation industrielle de l’or a rapporté au trésor public, plus de 190 milliards de francs CFA en 2013 pour une production de 32 tonnes d’or. Pourtant, les populations ne bénéficient pas du fruit de ces productions.
Face à ce paradoxe, une dizaine d’organisations de la
société civile locale avec à la tête, l’Organisation pour le renforcement des
capacités de développement (ORCADE) a
lancé une campagne de plaidoyer pour une reconsidération du code minier
burkinabé. Des efforts qui ont abouti, sans doute avec la volonté du
gouvernement, à une relecture de ce code introduit au Parlement le 24 septembre
2014.
Pour la coalition de la société
civile, initiatrice de la reconsidération du code minier pour le bonheur des
populations, le chiffre d’affaires annuel versé par les sociétés d’exploitation
doivent passer de 0,5% à 1%. Raison pour laquelle, elle a appelé les députés à
jouer pleinement leur rôle pour le bien des populations qu’ils sont censés représenter.
Cette page soutient la lutte qui couvrira la période de septembre jusqu’au mois de décembre 2014 ; laquelle période coïncide avec le vote d’un nouveau code minier à l’hémicycle burkinabé. Nous vous offrirons différents formats de papiers essentiellement consacrés au monde aurifère au Burkina-Faso. Des interviews, des vidéos, des commentaires, tout sera au rendez-vous pour deux mois de soutien à la société civile burkinabé regroupés au sein du groupe « Publiez ce que vous payez-Burkina-Faso ».
Tous, pour l’adoption
d’1% du chiffre d’affaires annuel des sociétés d’exploitation aurifère au Burkina-Faso.
Ceci, pour le bonheur des populations locales. L’or doit briller aussi pour les populations burkinabé.
Damien Lacoste
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